Le pouy
Le pouy est un site remarquable parceque choisi par les croyants / pratiquants et ecclésiastiques de l’époque pour y construire la paroisse du village qui était une église avec un mur clocher.
Après 1869 les pierres taillées récupérées au clocher-mur roman aurait été détruit pour réaliser le clocher actuel.
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L’église possède le caractère d’un petit sanctuaire de village de montagne, entouré de son cimetière, dominé par la silhouette d’un clocher modeste, accroché à la pente. En examinant de plus prêt les murs, on retrouve la première église de l’époque romane : une simple nef avec une abside en demi-cercle dans laquelle on pénétrait par une porte côté Sud depuis le cimetière.
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Sur cette photo l’on aperçoit l’assise du promontoire avec les nouveaux murs d’enceinte du cimetière, et au premier plan les vieux murs du dit site "le pouy" sur le cliché de gauche ci-dessous.
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Ce panoramique vu depuis Cadeilhan donne une vue d’ensemble du Quartier du Pouy avec les demeures aux toitures d’ardoise et cours fermées, modèle des fermes auroises conservées et habitées qui sont desservies par une impasse la rue du Pouy qui longe le cimetière sur sa partie sud. Un croquis sur fond de carte en pdf vous donnera un aperçu du site et sa situation entre les 2 hameaux de Cadeilhan et Trachère.
Les tuyaux verts qui longe au nord le parking, font partie de l’industrialisation des Pyrénées et l’arrivée de la houille blanche. Conduite forcée construite par la société Penarroya mise en service en 1921. La centrale de St Lary était destinée à alimenter la poudrerie de Lannemezan et est aujourd’hui propriété d’EDF. L’eau qui coule dans les galeries souterraines et ensuite dans les conduites vient de sites divers comme le Néouvielle (L’oule, Orédon, Cap de Long,..), le Moudang et aussi le Rieumajou.
Afin de compléter le constat et de parler des stratégies de l’époque féodale, le Pouy faisait partie des points culminants et de surveillance, même si à une lieue de là, la "Tourraque" signalait les embuscades et la présence d’envahisseurs. Le rôle de cette tour, appelée la Tourraque, a été incontestablement celui d’une vigie servant de point intermédiaire pour les signaux qu’échangeaient entre eux les gardiens de la Vallée. Un cliché de la TOUR en ruine sise sur le territoire de Vignec.
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Infos tirées de : Pays d’Art et d’Histoire et du CAUE !